All I want for Christmas is youuuu... Non plutôt ce qu'on veut ce mois-ci, c'est : parler de biathlon, de la finale de handball de l'euro 2018, de la première pilote de F1 et d'une entreprise française qui fabrique des casques de ski. Et si vous dérouliez pour lire la suite ? 😉
Le mois de décembre sonne le début du retour des sports d’hiver, l’occasion pour nous de commencer cette série de portraits sur ce thème❄️.
Magdalena Forsberg est née le 25 juillet 1967 à Örnsköldsvik en Suède. Enfant, Magdalena se passionne pour le ski de fond, un des sports les plus populaires du pays. La jeune Suédoise est douée, tellement douée qu’elle rejoint l’équipe régionale puis nationale.
En 1987, elle participe au Championnat du monde de ski nordique, l’une de ses premières grandes compétitions. La Suédoise obtient une médaille de bronze dans l’épreuve du relais 4×5 kilomètres.
Magdalena Forsberg, l'experte de la neige
Cinq ans plus tard, en 1992, après seulement cinq TOP 10, elle décide d’arrêter le ski de fond. Comme vous pouvez vous en douter, Magdalena n’arrête pas pour autant sa carrière sportive, bien au contraire. Très jeune, son père lui apprend à chasser l’élan, une activité répandue en Suède. C’est ainsi qu’elle va apprendre à manier une arme…très utile pour celle qui va rejoindre en 1994 l’équipe nationale de…on vous le donne dans le mille…biathlon !
Sa première victoire en biathlon arrive en 1995, peu avant les championnats du monde, lors du sprint de Ruhpolding. Lors des mondiaux de l’année suivante, Forsberg décroche sa première médaille individuelle en remportant le bronze. S’en suit de nombreuses victoires qui vont commencer à faire la renommée de la Suédoise. Mais c’est la saison 1997-1998 qui va faire basculer Magdalena dans une autre dimension : 3 médailles lors des championnats du monde, vainqueure du classement général de la Coupe du monde en gagnant tous les globes (trophées) des épreuves individuelles du mondial. Elle remporte également le titre mondial en poursuite. A son retour du Championnat du Monde, la popularité de la biathlète a connu un accroissement tel, qu’elle devient l’une des athlètes les plus célèbres de son pays. Une célébrité qu’elle a d’ailleurs eue du mal à accepter à l’époque. La saison suivante, elle apparaît dans tous les Top 3 des épreuves de biathlon. Son année 1999 est également marquée par de nombreux succès. Magdalena apparaît comme une référence dans son sport.
Mais un titre échappe à la championne : le titre olympique. Elle va en faire son objectif principal en 2002 lors des JO de Salt Lake City aux Etats-Unis. Malheureusement, l’or lui échappe, mais elle décroche tout de même deux médailles de bronze. Forsberg participait à ses derniers Jeux Olympiques, elle ne sera donc jamais Championne Olympique de biathlon malgré son impressionnant palmarès. Après cet échec personnel, la Suédoise ne démobilise pas. Elle remporte sa 42ème victoire individuelle en Championnat du Monde et est sacrée, pour la 6ème fois consécutive (1997-2002), Championne du Monde de biathlon.
Son nombre de victoires et de trophées constituent un record dans la discipline. Aujourd’hui, Magdalena Forsberg est la biathlète la plus titrée de l’histoire🏆.
Dans l’édition du mois de novembre, on parlait du relais 4×400m des Championnats d’Europe de 2014 (cliquez ici si vous avez loupé ça). Pour ce mois-ci, on quitte la piste d’athlétisme pour se rendre au gymnase, et plus précisément, sur le terrain de handball.
Il y a deux semaines, le Championnat d’Europe féminin de Handball a débuté. L’occasion de revenir sur le premier (et on n’espère pas le dernier) sacre européen de nos Bleues.
Dimanche 16 décembre 2018, l’Equipe de France affrontait l’Equipe Russe en finale à Paris-Bercy. L’enjeu était de taille : devenir pour la première fois championnes d’Europe, et prendre leur revanche face aux Russes qui les ont vaincues lors des JO de 2016.
L’ambiance est tendue dès les premières minutes. Les Bleues prennent la tête et maintiennent un écart de deux buts avec leurs adversaires. Deux buts qui rassurent, mais deux buts qui ne suffisent pas à apaiser la tension.
Une tension qui atteindra son apogée à la 35ème minute. Allison Pineau tire un penalty. L’arbitre sort un carton rouge envers la demi-centre des Bleues. La raison ? Elle aurait tiré volontairement son penalty vers la tête de la gardienne. Une décision arbitrale qui rend fou le banc français ainsi que les tribunes de Bercy. Allison Pineau sort en larmes du terrain.
Malgré ce fait de jeu, les Françaises ne se démobilisent pas et nous délivrent une prestation digne de Championnes d’Europe. Notamment grâce aux actions d’Alexandra Lacrabère et Siraba Dembélé, les habituées des sélections (capées plus de 250 fois chacune) et de la gardienne Amandine Leynaud (élue meilleure gardienne de la compétition). Le point de bascule a également eu lieu avec les entrées de la demi-centre Grâce Zaadi, de l’ailière Manon Houette ainsi que de l’arrière Estelle Nzé-Minko (elle a marqué 4 buts sur ce match).
60ème minute, la fin du match a sonné. La France remporte la finale de l’Euro 2018 en s’imposant 24 à 21 contre la Russie🥇.
Alors que l’actuel Championnat de Formule 1 vient de toucher à sa fin, on remonte le temps pour se retrouver à l’aube des années 60. Nous sommes le 18 mai 1958 et Maria Teresa De Filippis est la première femme à participer à une course de Formule 1.
Maria Teresa De Filippis
Pour contextualiser, dans les années 50, des pilotes pouvaient s’inscrire en course, à titre privé, afin de compléter la liste des pilotes engagés avec une écurie. Ils devaient, pour cela, détenir une voiture des constructeurs concourants en F1. Maria, ayant récolté une belle somme d’argent, décida de tenter le coup en s’offrant la Maserati 250 F qui a rendu Fangio victorieux l’année passée.
En réalité, sa première course de F1 a lieu en avril de la même année lors du Grand Prix de Syracuse en Italie. Malgré, sa belle 5ème place à l’arrivée, cette course n’est pas enregistrée dans le calendrier du Championnat du Monde, De Filippis n’inscrit donc aucun point au classement général.
Sa première course du classement, en mai 1958, se déroule lors du mythique Grand Prix de Monaco. Là aussi, l’époque veut qu’il y ait une petite particularité puisque seulement 16 pilotes étaient admis à concourir. L’Italienne ne parvient pas à se qualifier. Son vrai premier départ de Grand Prix se fera à un autre circuit historique, celui de Spa Francorchamps en Belgique. La pilote finit 10ème, son premier et seul classement de course de Formule 1. Une place qui ne lui permet pas de marquer de points au classement du championnat.
Maria Teresa De Filippis compte un total de cinq participations à des Grand Prix de Formule 1.
La marque #Diezz vous est peut être inconnue, mais pourtant, elle grimpe petit à petit en renommée. L’entreprise française a rencontré le succès il y a quelques années en inventant le premier casque de ski avec une visière intégrée. Une réelle technologie qui a eu un important succès dans le monde du sport d’hiver.
Derrière la marque haute-savoyarde se cache le nom de Sandra Arbet, co-propriétaire du groupe GB diffusion dont #Diezz fait parti. Elle et son mari rachètent l’entreprise en 2021 et annoncent des objectifs clairs : diversifier l’offre de leurs produits et engager une fabrication française de ceux-ci (les casques étaient fabriqués en Italie).
Sandra Arbet, directrice de #Diezz
Pari réussi, puisqu’en 2022 la PDG déclare, dans un article du Dauphiné ,commercialiser des casques de vélo dont la pratique connaît une forte croissance depuis ces dernières années. L’année suivante, son second objectif est atteint. Un nouveau modèle de casque 100% français voit le jour !
Le succès n’a pas fini de planer autour de l’équimentier sportif. Jean-Baptiste Grange, double Champion du Monde de slalom, est devenu l’ambassadeur officiel de la marque. Le Savoyard a été choisi pour porter l’image de #Diezz que ça soit sur les pistes lors d’événements commerciaux ou lors de spots publicitaires.
Mais ce n’est pas tout ! Une collaboration avec la marque Alpine est également en piste. Séduit par le partage des valeurs Made In France, le constructeur automobile s’est allié à la marque des montagnes alpines pour un spot publicitaire. De quoi booster un peu plus la réussite de Sandra Arbet et son entreprise🚀.
Et voilà, c’est tout pour ce mois-ci ! On espère que cette édition vous a plus💖. On se retrouve le mois prochain pour parler de patinage artistique et du rallye Dakar (et pas que !) 😉.